D’après un article de Stéphane Champagne publié dans La Presse Affaires, l’époque où une entreprise présentait un beau gros chèque à un organisme de bienfaisance est révolue.
Il y a moins d’argent de disponible, mais plus d’organismes qu’il y a six ans, explique Daniel Asselin, président de la firme Épisode. Par conséquent, les organismes qui réussissent à amasser plus d’argent que l’année précédente arrachent cet argent à d’autres organismes.
Selon Danielle Poulin, membre du comité exécutif de l’Association des professionnels en gestion philanthropique, la nouvelle tendance est *de participer plutôt que de donner*. *De moins en moins de grandes entreprises font de grands dons, explique-t-elle. Elles vont plus agir dans un contexte de collaboration.*
Pal le truchement de sa fondation, mais plus particulièrement de ses caisses, Desjardins verse quelque 60 millions par année en bourses, commandites et autres dons, ce qui en fait l’entreprise la plus généreuse du Québec.
À cet égard, la Banque Nationale ne se contente effectivement plus de faire des dons en argent sonnant. En avril dernier, une plateforme a été créée sur son intra-net afin de comptabiliser les heures de bénévolat effectuées par les employés de la banque auprès de divers organismes. Par la suite, la BN remet un chèque de 250$ à un organisme oû l’un de ses employés a fait 40 heures de bénévolat. Et pour chaque heure de bénévolat, la banque vers 1$ dans une cagnotte dont va profiter un organisme jeunesse qu’il reste à choisir.
Chez Deloitte, octobre est, depuis 2012, le *Mois national du partage* qui prend la forme de la *Journée impact*, au cours de laquelle les quelque 8000 employés de Deloitte font du bénévolat (peinture, nettoyage, tri de denrées dans une banque alimentaire, etc.)
Le Groupe Gagnon n’a pas les ressources organisationnelles pour mettre sur pied de grandes activités mais il est fier d’avoir remis un chèque de 8,826$ à Enfant-Retour Québec lors de son tournoi de golf annuel.